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MON PROJET

JE SUIS CANDIDAT POUR APPORTER UN CHANGEMENT CREDIBLE A L'EPC

 L’Eglise Presbytérienne Camerounaise, notre Eglise est une grande Eglise. Elle n'est pas seulement grande par son histoire, elle est aussi grande par les capacités de ses enfants. Les fils et filles de l'EPC ont montré hier, qu'ils savaient réussir dans ce qu’ils veulent faire. Malgré leurs différences culturelles et des appétits malsains qui s’affirment, les enfants de l’EPC ont toujours eu l’intelligence de se souder autour d’une culture presbytérienne qui a construit et forgé leur repère de vie.

 

 Je veux que l’EPC change  sa façon de lire et d’exploiter sa Constitution.  Nous devons cesser de lire et d’exploiter notre Constitution en fonction de nos besoins privés et  de demander sa révision lorsque nous sommes insatisfaits! Moi, je suis pour le maintien de la Constitution actuelle, car, j’ai la conviction que  si un Pasteur, ou un ancien d’Eglise ne se sent pas en harmonie avec cette  règle de droit de l’EPC,  rien ne l’oblige de demeurer membre de notre Eglise. Si l’on a choisit l’EPC comme Eglise pour accomplir sa vocation, on doit l’accepter avec sa Constitution et  respecter cette dernière.  On ne peut se limiter à exiger de la Constitution de notre Eglise qu’elle nous donne chaque jour, de nouveaux droits, quand nous sommes incapables d’y discerner nos devoirs qui y sont consignés, et encore moins lorsque nous sommes incapables de les accomplir !

Or ce n’est qu’en respectant notre Constitution que nous pouvons y apporter les amendements qui rendront notre Eglise crédible ! Car, le Pouvoir Constituant Dérivé de notre Constitution, notamment l’article relatif à « l’Ouverture » ne doit pas seulement être perçu comme un obstacle au changement. Mais il doit aussi et avant tout être perçu comme un garant de la stabilité et de la protection de la démocratie presbytérienne dans notre Eglise, une sauvegarde contre toute dérive du pouvoir représentatif...

 Je veux que l’EPC change dans le domaine de la confiance et celui du respect des compétences.  Notre Eglise regorge de tant de personnes compétentes qui n'ont jamais pu apporter leur pierre à la construction de notre édifice missionnaire parce qu'on ne leur fait pas confiance, parce qu'on ne veut même pas savoir qu'elles existent. Si vous me faîtes confiance, nous rechercherons ces compétences pour qu'elles puissent enfin profiter à notre Eglise.

 Je veux que l’EPC change pour être une Eglise plus juste. Dans une Eglise juste, les distinctions entre les pasteurs, anciens de l’Eglise, diacres, etc, ne doivent pas tenir sur des critères sociologiques ou géographiques, des critères de naissance ou d'études : c'est le travail fourni qui doit être le critère de la réussite. « Récolter où l’on n’a pas semé » parce qu’on sait jouer avec l’appareil institutionnel doit cesser d’être la règle dans notre Eglise !

Je veux que l’EPC change et redevienne une Eglise solidaire de ceux qui souffrent. Il peut arriver à chacun d'entre nous d'être, à un moment ou un autre, dans une situation difficile. La solidarité chrétienne doit continuer à jouer pour que la mauvaise passe que l’un de nous traverse ne devienne pour lui, la cause d’un rejet qui l’isolera de l’ensemble et pendant longtemps. Ceux qui ont commis des erreurs par le passé, et ceux qui connaissent des difficultés, et veulent sortir de ses situations,  doivent pouvoir compter sur l'entier soutien de l’Eglise. Ceux qui ont travaillé et servi notre Eglise doivent pouvoir compter sur elle lorsque les forces et les moyens viennent à leur manquer !

  Je veux que l’EPC change et vive son époque. Dans un monde qui change sans cesse, où la science et la technologie évoluent d’heures en heures, l’EPC ne peut et ne doit pas vouloir rester immobile. Nous devons : 

· adapter notre Eglise à l’évolution de la société et rendre plus crédible notre démocratie, en renforçant les contre-pouvoirs et en définissant clairement, les règles d’organisation des suffrages dans nos juridictions;

· moderniser et assainir la gestion de nos œuvres de témoignages, et poser de nouvelles bases de leur gestion commune pour renforcer l’unité de l’Eglise,

· redéfinir nos fondamentaux de la mission et de l’évangélisation.  L’Evangélisation fait figure de parente pauvre de notre Eglise. La pertinence de ce constat ne saurait être mise en doute parce que confortée par les rapports successifs du DEA lors de cette décennie (2000) de nos Assemblées Générales, et des suites réservées à ses multiples doléances.

L’évanescence que connaît le texte de Romains 10 : 15, 17 dans son application par notre Eglise, semble n’avoir d’égal que l’orgueil qui habite différents acteurs de l’EPC qui se félicitent d’une « croissance » de notre Eglise, en s’appuyant sur la multiplication des juridictions par voie d’éclatements conflictuels.

C’est ainsi que du triangle national à l’extérieur (au Gabon, en France, en Suisse…), l’Evangélisation est devenue pour certains acteurs dans notre Eglise, synonyme de « Balkanisation » et de « Business ». A telle enseigne que chaque action visant un résultat pour le bien de l’ensemble de l’Eglise, est combattue victorieusement par une minorité.  

Personnellement, je ne pense pas que le conflit entre « frères dans la foi » soit un catalyseur pour l’Evangélisation. Je ne pense pas non plus qu’en matière missionnaire, l’immigration du personnel culte d’une Eglise comme la nôtre, devrait être abandonnée à l’extérieur, au bon vouloir de laïcs qui parfois et de plus en plus, révèlent des centres d’intérêts divergents de ceux de l’EPC.

Une véritable innovation qui rendrait notre Eglise crédible, ce que je propose, serait que l’Assemblée Générale reconsidère favorablement et considérablement, le budget du DEA. Que ledit département organise au mois de Mai 2010, 3 méga concerts d’évangélisation minutieusement préparé. Enfin, que l’EPC tienne au mois d’avril 2010 à Paris, un Conseil Général Missionnaire.

· promouvoir une nouvelle approche sociale de notre Eglise, par exemple, la création d’un orphelinat ou d’un centre d’accueil pour l’enfance

· adapter notre fonctionnement au droit du travail local,

· Rendre plus crédible, la formation théologique dispensée dans nos Instituts théologiques; rendre par exemple un module NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) obligatoire avec des Sessions de formation organisées en relation avec des professionnels de la place...et ouvrir la responsabilité des chaires dans nos Instituts de Théologie à des compétences théologiques venues d’ailleurs (hors d’Afrique), bref s’ouvrir au monde, si nous voulons être reconnu parmi les meilleurs..

· garantir l’avenir de la retraite du Pasteur; pour cela, étudier avec courage, la possibilité de taxer professionnellement les Pasteurs pour renforcer la préparation de leur retraite indépendamment de la CNPS,

· rapprocher nos décisions des préoccupations et des réalités du peuple que Dieu nous donne. Il n'y a pas d'avenir à répéter les vieilles recettes qui ont toujours échoué, de faire par exemple la « Pastorale des décisions » après qu’elles aient été prises et déjà provoqué des dégâts dans l’Eglise... 

· Protéger la documentation de l’Eglise en nous investissant littéralement dans sa numérisation!

 

Je veux que l’EPC change pour être respectée partout. A l’heure où j’exprime ce ressenti, notre Eglise est déjà confrontée à des choix majeurs dans sa stratégie missionnaire internationale. Nous devrons rapidement, et dans le respect des fils et filles qui la composent,  reprendre le dossier de l’évangélisation en France. Nous devrons prendre en compte tout de suite, l'émergence de l’Eglise Presbytérienne Réformée du Cameroun (EPRC) en France et en Suisse. Nous devons agir maintenant ou alors,  nous préparer à moyen terme à un isolement sur le plan du partenariat ecclésiastique international.  L’EPC doit défendre ses intérêts avec fermeté partout. Maintenant !

 

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