Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pasteur tjomp

  • 1er CONSEIL GENERAL DU SYNODE BASA'A

     

    Site Portail de l'EPC

     

    LETTRE D'INFORMATION AUX MEMBRES DU SYNODE BASA'A.pdf

     

    SYBAC 58_0038.jpg

    Pasteur TJOMP Jacques René

    58e Modérateur du Synode Basa'a

  • L'EGLISE PRESBYTERIENNE CAMEROUNAISE DEFIE SES DOUTES LORS DE SES 55E ASSISES

      

    Traversée de part en part le doute, l'Eglise Presbytérienne Camerounaise, lors des travaux des 55e assises à Douala à la Paroisse Paul MOMBO Consistoire Corisco - Kribi Synode Municam,  s'est mise en devoir d'avancer et se laisser tenter par l'espoir des lendemains nouveaux.

     

    L'EPC FACE AU  DOUTE A VISAGE MULTIPLE

     

    Le doute auquel l'EPC fait face depuis plusieurs décennies se décline en ces visages que nous avons mis en relief lors de notre présentation de la candidature du Rév ELLA NLEME Gilbert Félix, actuel Modérateur de l'EPC, les suivants:

     

    1) Le doute sur notre identité de Presbytérien

     

    Face à la montée des religiosités diverses et vagabondes déversées à gré sur le continent africain et au Cameroun, l'attrait des "bizzareries" et "solutions miraculeuses faciles" dont elles sont porteuses semblent exercer une emprise incroyable sur le vécu presbytérien de l'EPC, non seulement sur ses membres mais pire, sur ses leaders spirituels.

     

    2) Le doute sur notre règle de droit (la Constitution de l'EPC)

     

    LA Constitution de l'EPC, règle qui régit notre "être ensemble" est continuellement proclamée mais très peu ou presque plus respectée. La gestion à double - vitesse de notre constitution, taillée désormais sur les attentes des uns et des autres, si elle traduit la nécessité de son amendement, ne crée nullement l'obligation de la mettre sous le boisseau, car toujours en vigueur. C'est le cas de décrier le "parjure" quasi institutionnel de ceux là même qui ont prêté serment sur la la Bible et sur cette Constitution, et qui s'en démarquent librement et à souhait selon des intérêts ponctuels.

     

    3) Le doute sur les décisions de nos juridictions (Sessions, Consistoires, Synodes, Assemblée Générale)

     

    L'exercice de la méconnaissance des décisions prises en séances plénières de nos juridictions est devenu le sport préféré des Pasteurs et des Anciens de l'Eglise ici et là.  La répercussion de ce qui a été communément décidé se fait désormais par interprétation, avec tous les écarts possibles...

     

    4) Le doute sur la discipline administrative

     

    Qui peut aujourd'hui écrire au non d'une juridiction? Quel est l'avenir de notre Eglise si les extraits de décision  fidèlement adréssés par ceux qui ont autorité en la matière, sont contestés à tout va.? Un extrait de décision de l'Assemblée Générale doit être inféodé à un extrait de décision d'un Consistoire ou d'un Synode  au  sujet d'un dossier qui lui est parvenu? En matière de correspondance, nos juridictions doivent - elles encaisser toutes lettres leur parvenant sans respect des procédures?

     

    5) Le doute du notre force évangélique

     

    Do ré mi fa sol la si do.... C'est connu, c'est le cocktail des notes qui rend la musique mélodieuse et agréable.  Des notes, si différentes les unes des autres, chacune avec son caractère et son tempérament. Et pourtant, chacune ayant besoin de l'autre pour sa mise en valeur... Telle est l'EPC, avec ses Synodes Municam, Bassa, Est, Centre, Metet, Sud, Babimbi...Le meilleur concerto évangélique de l'EPC ne peut se jouer avec un seul de ces Synodes. Les uns et les autres sont obligatoirement appelés à chanter la Bonne Nouvelle du salut ensemble.

     

    6) Le doute sur la situation financière

     

    Les plaintes verbales s'élèvent régulièrement ici et là, contre x ou y détournement prétendument opéré par tel ou tel responsable... Pourtant, la vérité sur notre self supporting est que nous ne produisons pas....La situation financière de notre Eglise continue de reposer sur les CEM (Cibles Economiques Mouvantes) que sont les chrétiens . Sans commentaires....

     

    7) Le doute sur la capacité des uns et des autres à changer

     

    Nous avons cessé chacun de croire en l'autre.... Nous ne croyons plus que l'autre peut changer...parce que nous - même croyons que plus rien ne peut changer en nous.

     

    LE DOUTE, CONTRE LA STABILITE...D'OU LA RESTAURATION

     

    Ce doute multiforme, nous étions arrivé en 2010 à Eséka, à la conclusion qu'il constituait une arme terrible contre la stabilité de notre Eglise. Pour le combattre et faire progresser l'EPC,  le concept de la restauration a été adopté par l'Assemblée Générale  avec la conviction qu'il y a un travail a faire pour le changement.

     

    Pourtant, à l'aube de la 55e Assemblée Générale  à Douala, malgré tous les chantiers de la Restauration engagés ici et là, l'EPC a encore tremblé devant ses démons, portés par ces multiples doutes...

     

    Fort heureusement, ressaisie, l'EPC a défié ce doute multiple, refusant de se laisser dominer par l'essouflement alors que la course de la restauration et du changement  vient à peine de commencer il y a seulement 2 ans...

     

    Au terme de ses travaux à Douala, l'EPC a replacé sa Constitution (toujours en attente d'amendement) au coeur de sa gestion des dossiers. Elle s'offre par là, un crédit de bon fontionnement, et un répit....La suite dépend de sa pérennité sur cette voie.....

  • CHERCHONS JESUS!

    tisone.JPG

    Lecture: Luc 2: 41 - 52

    Thème: CHERCHONS JESUS

    Le millénaire dans lequel nous vivons, le 3ème, est placé sous le signe de la recherche. Alors que les scientifiques sont à la quête d'une technologie de pointe et d'une réponse à échelle mondiale contre le VIH/SIDA, les politiques à la quête d'une formule adéquate de mondialisation et de régulation du capitalisme, les chrétiens et l'Eglise sont interpellés de manière décisive à chercher Jésus. Car le dénominateur commun de ces recherches en acte et en puissance, c'est le désir prononcé d'une amélioration des conditions de vie, bref, le désir de vivre provisoirement et/ou définitivement, coûte que coûte.

     

    Mais comment vivre si le chemin que nous suivons n'est pas éclairé par la Vérité, si nous n'avons pas la Vérité avec nous? Comment vivre alors que nous avons perdu la Vérité?

     

    Comme Marie et Joseph, englués dans nos habitudes et préoccupations quotidiennes, nous avons perdu de vue Jésus la Vie, sans nous en rendre compte, mais toujours avec la conviction qu'il marche avec nous. Et à la découverte de son absence, nous avons axé nos recherches dans nos familles et nos connaissances, croyant l'y retrouver. Sans succès.

     

    Alors, sans Vérité, nous avons développé une culture de l'obtention de la Vie par le Mensonge qui est ainsi devenu notre leitmotiv social. Ancrés dans la promotion et la quête de la Vie par les relations familiales et amicales, nous avons inauguré pour nous même et pour notre prochain, le règne de l'angoisse et de la peur. Un règne qui ne peut être effacé que si nous cherchons la Vérité auprès de Dieu le Père dans sa maison, au-delà même de notre incompréhension.

     

    Allons chercher la Vérité là où nous l'avons perdue, auprès de Dieu. Elle n'est pas loin car, Emmanuel est là! Notre Vie dépend de sa présence permanente auprès de nous et avec nous!

     

     

  • 53e AG EPC: ECHOS DE LA PRESSE

     

    Eséka : préparatifs de la 53e assemblée générale de l’EPC

    Eséka (Nyong et Kellé) Plus que quelques jours et les projecteurs seront braqués sur la ville historique d’Eséka qui accueillera alors du 13 au 17 janvier 2010 les assises de la 53e assemblée générale de l’Eglise presbytérienne camerounaise (EPC), la deuxième du genre dans cette localité.

    Sont attendus à cette rencontre de la plus grande instance décisionnelle de cette obédience religieuse, plus de 500 pasteurs et autres délégués venant des quatre coins du triangle national et de la diaspora, ainsi que des centaines d’invités..... ......

    (Lire la suite dans Cameroun Tribune)

  • MON PROJET

    JE SUIS CANDIDAT POUR APPORTER UN CHANGEMENT CREDIBLE A L'EPC

     L’Eglise Presbytérienne Camerounaise, notre Eglise est une grande Eglise. Elle n'est pas seulement grande par son histoire, elle est aussi grande par les capacités de ses enfants. Les fils et filles de l'EPC ont montré hier, qu'ils savaient réussir dans ce qu’ils veulent faire. Malgré leurs différences culturelles et des appétits malsains qui s’affirment, les enfants de l’EPC ont toujours eu l’intelligence de se souder autour d’une culture presbytérienne qui a construit et forgé leur repère de vie.

     

     Je veux que l’EPC change  sa façon de lire et d’exploiter sa Constitution.  Nous devons cesser de lire et d’exploiter notre Constitution en fonction de nos besoins privés et  de demander sa révision lorsque nous sommes insatisfaits! Moi, je suis pour le maintien de la Constitution actuelle, car, j’ai la conviction que  si un Pasteur, ou un ancien d’Eglise ne se sent pas en harmonie avec cette  règle de droit de l’EPC,  rien ne l’oblige de demeurer membre de notre Eglise. Si l’on a choisit l’EPC comme Eglise pour accomplir sa vocation, on doit l’accepter avec sa Constitution et  respecter cette dernière.  On ne peut se limiter à exiger de la Constitution de notre Eglise qu’elle nous donne chaque jour, de nouveaux droits, quand nous sommes incapables d’y discerner nos devoirs qui y sont consignés, et encore moins lorsque nous sommes incapables de les accomplir !

    Or ce n’est qu’en respectant notre Constitution que nous pouvons y apporter les amendements qui rendront notre Eglise crédible ! Car, le Pouvoir Constituant Dérivé de notre Constitution, notamment l’article relatif à « l’Ouverture » ne doit pas seulement être perçu comme un obstacle au changement. Mais il doit aussi et avant tout être perçu comme un garant de la stabilité et de la protection de la démocratie presbytérienne dans notre Eglise, une sauvegarde contre toute dérive du pouvoir représentatif...

     Je veux que l’EPC change dans le domaine de la confiance et celui du respect des compétences.  Notre Eglise regorge de tant de personnes compétentes qui n'ont jamais pu apporter leur pierre à la construction de notre édifice missionnaire parce qu'on ne leur fait pas confiance, parce qu'on ne veut même pas savoir qu'elles existent. Si vous me faîtes confiance, nous rechercherons ces compétences pour qu'elles puissent enfin profiter à notre Eglise.

     Je veux que l’EPC change pour être une Eglise plus juste. Dans une Eglise juste, les distinctions entre les pasteurs, anciens de l’Eglise, diacres, etc, ne doivent pas tenir sur des critères sociologiques ou géographiques, des critères de naissance ou d'études : c'est le travail fourni qui doit être le critère de la réussite. « Récolter où l’on n’a pas semé » parce qu’on sait jouer avec l’appareil institutionnel doit cesser d’être la règle dans notre Eglise !

    Je veux que l’EPC change et redevienne une Eglise solidaire de ceux qui souffrent. Il peut arriver à chacun d'entre nous d'être, à un moment ou un autre, dans une situation difficile. La solidarité chrétienne doit continuer à jouer pour que la mauvaise passe que l’un de nous traverse ne devienne pour lui, la cause d’un rejet qui l’isolera de l’ensemble et pendant longtemps. Ceux qui ont commis des erreurs par le passé, et ceux qui connaissent des difficultés, et veulent sortir de ses situations,  doivent pouvoir compter sur l'entier soutien de l’Eglise. Ceux qui ont travaillé et servi notre Eglise doivent pouvoir compter sur elle lorsque les forces et les moyens viennent à leur manquer !

      Je veux que l’EPC change et vive son époque. Dans un monde qui change sans cesse, où la science et la technologie évoluent d’heures en heures, l’EPC ne peut et ne doit pas vouloir rester immobile. Nous devons : 

    · adapter notre Eglise à l’évolution de la société et rendre plus crédible notre démocratie, en renforçant les contre-pouvoirs et en définissant clairement, les règles d’organisation des suffrages dans nos juridictions;

    · moderniser et assainir la gestion de nos œuvres de témoignages, et poser de nouvelles bases de leur gestion commune pour renforcer l’unité de l’Eglise,

    · redéfinir nos fondamentaux de la mission et de l’évangélisation.  L’Evangélisation fait figure de parente pauvre de notre Eglise. La pertinence de ce constat ne saurait être mise en doute parce que confortée par les rapports successifs du DEA lors de cette décennie (2000) de nos Assemblées Générales, et des suites réservées à ses multiples doléances.

    L’évanescence que connaît le texte de Romains 10 : 15, 17 dans son application par notre Eglise, semble n’avoir d’égal que l’orgueil qui habite différents acteurs de l’EPC qui se félicitent d’une « croissance » de notre Eglise, en s’appuyant sur la multiplication des juridictions par voie d’éclatements conflictuels.

    C’est ainsi que du triangle national à l’extérieur (au Gabon, en France, en Suisse…), l’Evangélisation est devenue pour certains acteurs dans notre Eglise, synonyme de « Balkanisation » et de « Business ». A telle enseigne que chaque action visant un résultat pour le bien de l’ensemble de l’Eglise, est combattue victorieusement par une minorité.  

    Personnellement, je ne pense pas que le conflit entre « frères dans la foi » soit un catalyseur pour l’Evangélisation. Je ne pense pas non plus qu’en matière missionnaire, l’immigration du personnel culte d’une Eglise comme la nôtre, devrait être abandonnée à l’extérieur, au bon vouloir de laïcs qui parfois et de plus en plus, révèlent des centres d’intérêts divergents de ceux de l’EPC.

    Une véritable innovation qui rendrait notre Eglise crédible, ce que je propose, serait que l’Assemblée Générale reconsidère favorablement et considérablement, le budget du DEA. Que ledit département organise au mois de Mai 2010, 3 méga concerts d’évangélisation minutieusement préparé. Enfin, que l’EPC tienne au mois d’avril 2010 à Paris, un Conseil Général Missionnaire.

    · promouvoir une nouvelle approche sociale de notre Eglise, par exemple, la création d’un orphelinat ou d’un centre d’accueil pour l’enfance

    · adapter notre fonctionnement au droit du travail local,

    · Rendre plus crédible, la formation théologique dispensée dans nos Instituts théologiques; rendre par exemple un module NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) obligatoire avec des Sessions de formation organisées en relation avec des professionnels de la place...et ouvrir la responsabilité des chaires dans nos Instituts de Théologie à des compétences théologiques venues d’ailleurs (hors d’Afrique), bref s’ouvrir au monde, si nous voulons être reconnu parmi les meilleurs..

    · garantir l’avenir de la retraite du Pasteur; pour cela, étudier avec courage, la possibilité de taxer professionnellement les Pasteurs pour renforcer la préparation de leur retraite indépendamment de la CNPS,

    · rapprocher nos décisions des préoccupations et des réalités du peuple que Dieu nous donne. Il n'y a pas d'avenir à répéter les vieilles recettes qui ont toujours échoué, de faire par exemple la « Pastorale des décisions » après qu’elles aient été prises et déjà provoqué des dégâts dans l’Eglise... 

    · Protéger la documentation de l’Eglise en nous investissant littéralement dans sa numérisation!

     

    Je veux que l’EPC change pour être respectée partout. A l’heure où j’exprime ce ressenti, notre Eglise est déjà confrontée à des choix majeurs dans sa stratégie missionnaire internationale. Nous devrons rapidement, et dans le respect des fils et filles qui la composent,  reprendre le dossier de l’évangélisation en France. Nous devrons prendre en compte tout de suite, l'émergence de l’Eglise Presbytérienne Réformée du Cameroun (EPRC) en France et en Suisse. Nous devons agir maintenant ou alors,  nous préparer à moyen terme à un isolement sur le plan du partenariat ecclésiastique international.  L’EPC doit défendre ses intérêts avec fermeté partout. Maintenant !

     

  • MA DEMANDE D'INVESTITURE AUX SYNODES DE L'EPC

     

     

    Objet: Demande au Synode xxxx de m’investir  comme son candidat au poste de Modérateur de la 53e Assemblée Générale de l’EPC

     

    TJ new.jpg

     

    Mes chers collègues Pasteurs,

    Chers anciens d’Eglise délégués au Synode xxxxxx,

     En janvier 2010, avec les autres Synodes de notre Eglise, vous élirez le 53e Modérateur de l’EPC.  Notre Eglise aspire au changement. Il reviendra  à ce Modérateur d’en offrir la perspective, mais surtout d’en présider l’élaboration du contenu. Ce rôle important,  pour lequel je sollicite la confiance de vos suffrages pour être le candidat du Synode xxxxxx, je voudrai l’assumer avec enthousiasme, dynamisme, détermination et foi en notre Seigneur Jésus-Christ. 

     Pratiquement 14 ans après ma prestation du Serment Pastoral, je ressens un appel spirituel profond pour servir autrement cette profession dont j’ai la passion.

     Autant que chacun de vous, et autant que chaque camerounais, j’applaudis devant les exploits de Samuel ETO’O Fils, qui réside à Milan en Italie, mais est le Capitaine de notre équipe nationale de football dont il défend les couleurs avec amour et passion, et dont il vient de conduire les troupes à la phase finale de la prochaine coupe du monde de football.

     Je veux dire par là, en toute honnêteté, que j’ai entendu la voix de  ceux qui demandent  « Comment va t-il diriger l’Eglise s’il est élu ? »  Mais, leur inquiétude est-elle vraiment sincère, chrétienne ? Ou simplement tributaire d’une stratégie électorale ?

     Parce que, je suis Pasteur de l’EPC, régulièrement inscrit au rôle au Consistoire Eséka qui m’a affecté en qualité de Modérateur à la Paroisse SANGLA – LYON en France. Depuis environ 8 ans, bien que vivant en France, je participe régulièrement aux travaux de nos juridictions, à mes frais. Des responsabilités m’y ont souvent été données, je les ai assumées. La question actuelle, jamais posée, ne doit pas être l’actualité dans notre Eglise. Elle ne doit pas occulter les changements attendus. Elle trahit simplement  le problème de nos pratiques.

     En effet, ce qui est mis en cause, c’est la qualité de nos pratiques et non la pertinence de nos principes. Nos pratiques, déloyales et anti fraternelles, ne respectent plus les principes du Presbytérianisme. C’est pourquoi les changements auxquels l’EPC aspire ne seront bénéfiques que s’ils se réalisent sans que soient entamées les valeurs qui font l’essence même de notre Presbytérianisme. Parmi les principaux défis à relever,

     

    · Rendre crédible notre Constitution sera le premier. Je voudrai en être le garant. Je voudrai être le candidat de la Constitution de l’EPC!

    · Développer une nouvelle stratégie missionnaire et d’évangélisation crédible sera le second défi. Il faudra à l’EPC une stratégie permettant de reprendre sa place au cœur de la société Camerounaise à travers une nouvelle approche de témoignage social, et de rouvrir notre Eglise au monde notamment en favorisant l’immigration du personnel culte, la recherche de nouveaux partenariats ecclésiastiques et des bourses pour nos étudiants, la recherche de financements pour nos Instituts de Théologie.

     

    J’ai effectué un travail ces dernières années sur notre Constitution, et proposé à la 52e Assemblée Générale, un document permettant d’aider à l’harmonisation de nos textes. J’ai acquis une bonne expérience de terrain du Protestantisme en France. J’ai l’humble conviction que mieux que celles de tout autre, mes aptitudes et ma position peuvent être plus un avantage pour notre Eglise, qu’un inconvénient.

     Me voici donc devant vous, Bible et Constitution en mains pour servir et conduire l’EPC de façon dynamique vers un changement crédible. J’entends mener cette action avec vous, pour notre Eglise. Nous sommes plus que jamais en charge de la défense des valeurs et de l’héritage que nous avons reçues de nos prédécesseurs. J’en ai personnellement conscience.

     

    C’est tout le sens de mon engagement.