« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » disait Nicolas Boileau. Cette citation ne semble pas faire la part belle au concept d'immunité qui commence à faire son chemin dans l'Eglise presbytérienne Camerounaise. En effet, de manière plus ouverte, certains officiers des juridictions dans l’EPC, principalement des Modérateurs au niveau de l'Assemblée Générale, brandissent avec arrogance l'immunité dont ils jouissent durant leur mandat d’un an et un an après la cessation de leur fonction. Mais quelle est la référence administrative de cette décision d'immunité ? Si référence il y a, cette décision est-elle compatible avec la loi fondamentale de l’EPC ?