LETTRE D'INFORMATION AUX MEMBRES DU SYNODE BASA'A.pdf
Pasteur TJOMP Jacques René
58e Modérateur du Synode Basa'a
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LETTRE D'INFORMATION AUX MEMBRES DU SYNODE BASA'A.pdf
Pasteur TJOMP Jacques René
58e Modérateur du Synode Basa'a
Traversée de part en part le doute, l'Eglise Presbytérienne Camerounaise, lors des travaux des 55e assises à Douala à la Paroisse Paul MOMBO Consistoire Corisco - Kribi Synode Municam, s'est mise en devoir d'avancer et se laisser tenter par l'espoir des lendemains nouveaux.
L'EPC FACE AU DOUTE A VISAGE MULTIPLE
Le doute auquel l'EPC fait face depuis plusieurs décennies se décline en ces visages que nous avons mis en relief lors de notre présentation de la candidature du Rév ELLA NLEME Gilbert Félix, actuel Modérateur de l'EPC, les suivants:
1) Le doute sur notre identité de Presbytérien
Face à la montée des religiosités diverses et vagabondes déversées à gré sur le continent africain et au Cameroun, l'attrait des "bizzareries" et "solutions miraculeuses faciles" dont elles sont porteuses semblent exercer une emprise incroyable sur le vécu presbytérien de l'EPC, non seulement sur ses membres mais pire, sur ses leaders spirituels.
2) Le doute sur notre règle de droit (la Constitution de l'EPC)
LA Constitution de l'EPC, règle qui régit notre "être ensemble" est continuellement proclamée mais très peu ou presque plus respectée. La gestion à double - vitesse de notre constitution, taillée désormais sur les attentes des uns et des autres, si elle traduit la nécessité de son amendement, ne crée nullement l'obligation de la mettre sous le boisseau, car toujours en vigueur. C'est le cas de décrier le "parjure" quasi institutionnel de ceux là même qui ont prêté serment sur la la Bible et sur cette Constitution, et qui s'en démarquent librement et à souhait selon des intérêts ponctuels.
3) Le doute sur les décisions de nos juridictions (Sessions, Consistoires, Synodes, Assemblée Générale)
L'exercice de la méconnaissance des décisions prises en séances plénières de nos juridictions est devenu le sport préféré des Pasteurs et des Anciens de l'Eglise ici et là. La répercussion de ce qui a été communément décidé se fait désormais par interprétation, avec tous les écarts possibles...
4) Le doute sur la discipline administrative
Qui peut aujourd'hui écrire au non d'une juridiction? Quel est l'avenir de notre Eglise si les extraits de décision fidèlement adréssés par ceux qui ont autorité en la matière, sont contestés à tout va.? Un extrait de décision de l'Assemblée Générale doit être inféodé à un extrait de décision d'un Consistoire ou d'un Synode au sujet d'un dossier qui lui est parvenu? En matière de correspondance, nos juridictions doivent - elles encaisser toutes lettres leur parvenant sans respect des procédures?
5) Le doute du notre force évangélique
Do ré mi fa sol la si do.... C'est connu, c'est le cocktail des notes qui rend la musique mélodieuse et agréable. Des notes, si différentes les unes des autres, chacune avec son caractère et son tempérament. Et pourtant, chacune ayant besoin de l'autre pour sa mise en valeur... Telle est l'EPC, avec ses Synodes Municam, Bassa, Est, Centre, Metet, Sud, Babimbi...Le meilleur concerto évangélique de l'EPC ne peut se jouer avec un seul de ces Synodes. Les uns et les autres sont obligatoirement appelés à chanter la Bonne Nouvelle du salut ensemble.
6) Le doute sur la situation financière
Les plaintes verbales s'élèvent régulièrement ici et là, contre x ou y détournement prétendument opéré par tel ou tel responsable... Pourtant, la vérité sur notre self supporting est que nous ne produisons pas....La situation financière de notre Eglise continue de reposer sur les CEM (Cibles Economiques Mouvantes) que sont les chrétiens . Sans commentaires....
7) Le doute sur la capacité des uns et des autres à changer
Nous avons cessé chacun de croire en l'autre.... Nous ne croyons plus que l'autre peut changer...parce que nous - même croyons que plus rien ne peut changer en nous.
LE DOUTE, CONTRE LA STABILITE...D'OU LA RESTAURATION
Ce doute multiforme, nous étions arrivé en 2010 à Eséka, à la conclusion qu'il constituait une arme terrible contre la stabilité de notre Eglise. Pour le combattre et faire progresser l'EPC, le concept de la restauration a été adopté par l'Assemblée Générale avec la conviction qu'il y a un travail a faire pour le changement.
Pourtant, à l'aube de la 55e Assemblée Générale à Douala, malgré tous les chantiers de la Restauration engagés ici et là, l'EPC a encore tremblé devant ses démons, portés par ces multiples doutes...
Fort heureusement, ressaisie, l'EPC a défié ce doute multiple, refusant de se laisser dominer par l'essouflement alors que la course de la restauration et du changement vient à peine de commencer il y a seulement 2 ans...
Au terme de ses travaux à Douala, l'EPC a replacé sa Constitution (toujours en attente d'amendement) au coeur de sa gestion des dossiers. Elle s'offre par là, un crédit de bon fontionnement, et un répit....La suite dépend de sa pérennité sur cette voie.....
UN REGARD, UNE PERSPECTIVE
D’EVANGELISATION ET D’ENGAGEMENT
SPIRITUEL DE L’EPC
"Intégration, solidarité et culture de la paix
a) L’intégration
L’Evangile doit être un facteur d’intégration transfrontalier. Une volonté réelle d’Evangéliser tout le Cameroun, conduit à des choix stratégiques clairs. Nous devons nous ouvrir et créer des conditions appropriées et des attitudes favorables à cette démarche (recrutement, formation, accompagnement, suivi, financement, etc).
b) Prendre conscience et changer nos méthodes
La recommandation de notre Seigneur d’aller partout et de faire de toutes les nations des disciples, ne doit pas souffrir des négligences qui, plus tard, pourraient handicaper la noble mission de l’Eglise, peut-être sans le vouloir ou malheureusement sans le savoir. La personnalisation à la limite d’un sectarisme à outrance des panneaux de signalisation des paroisses dans les zones d’évangélisation pose déjà un problème social sérieux et une interrogation spirituelle et doctrinale graves. La volonté de l’EPC d’évangéliser, la crédibilité et le sérieux de son engagement missionnaire se heurtent devant des outils ou des supports fortement teintés de discrimination et d’exclusion (e.g. un panneau dans ce style : EPC Paroisse Kousseri, Synode Bassa, Consistoire Eséka, ou bien Synode Centre, Consistoire Nkoumadjap, etc).
Dans le cas d’espèce, EPC Paroisse Kousseri serait largement suffisant. D’une petite inattention, sans doute légitime pour un Consistoire en mission, on aboutit à des effets contraires et inattendus. Au moins, regardons ce que les premiers missionnaires ont fait à la création des premières paroisses ; tenir compte du contexte socio-politique et culturel, mieux nous présenter comme "évangéliste" et "missionnaire" et, en conséquence, faire un choix des supports qui ne créent pas de doute.
Notre pays sort à peine de la colonisation et garde encore les séquelles des plaies mal cicatrisées où l’oppression et l’exploitation de l’homme par l’homme ont ensemencé les comportements de rejets comme refus de la domination. Un panneau ! Ça peut faire beaucoup de mal comme il peut aussi rendre beaucoup de services. Or, certains de nos panneaux sont des portes fermées. Nous devons également reconnaître que l’une des causes de l’émiettement de l’EPC est la tendance à la tribalisation et l’absence du rêve d’être église ensemble. L’Eglise doit être un facteur de rapprochement des peuples et une maison de la réconciliation des hommes qui croient en Christ ; le symbole de l’épanouissement de la liberté des individus.
Nous devons divorcer avec des attitudes et des habitudes qui nous empêchent d’être fiers de notre Eglise en étant simplement membre dans la fidélité et l’obéissance à Jésus-Christ le Chef Suprême de l’Eglise, notre Seigneur et notre Sauveur.
L’EPC, comme toutes les églises issues de la réforme, souscrit à l’appel de Dieu qui l’invite à changer et à continuer à se réformer ; c’est pourquoi elle doit se sentir en marche permanente sous la conduite de l’Esprit Saint ; elle pose donc des actions dans le cadre strict de l’obéissance à Christ au regard du mandat reçu de Lui. C’est une aventure pas comme les autres ; elle ne peut marcher n’importe comment ; elle avance les yeux fixés vers le Seigneur et toujours à sa suite.
Sur le plan pratique, nos différences doivent être des facteurs d’enrichissement par l’échange, la complémentarité, l’union des forces ou la conjugaison des énergies. La tendance à ramener nos différences à l’opposition, à l’adversité, ou comme source d’inimitié est regrettable et non chrétien. Renoncer sciemment à faire le bien ou refuser toute coopération dans la mission commune sous le prétexte de la différence nous bloque nous-mêmes et nous prive de l’écoute de la parole de Dieu..."
Par le Rév BIKOI II Samuel , Secrétaire Général de l'EPC
Sept pasteurs dont cinq de l'EPC, ont effectivement pris part au culte de l'Amicale ce dimanche 6 juin 2010 à l'Eglise Réformée de Pentemont Luxembourg sis 58 rue Madame Paris 6e.
Dès 9h, bravant les intempéries, les membres des paroisses encadrées par les pasteurs de l'Amicale, ont marqués de leur présence, les lieux austères de l'Eglise Réformée du Luxembourg. Un culte, certes, qui n'a pas regroupé foule à l'image de la première sortie à Sarcelles, mais qui n'a rien à envier à son prédécesseur. Les chorales "Mapubi" et celle de la JAPE Paroisse Libomna Paris du Consistoire La Maritime, ont placé leur vocal une gamme au dessus. La première, déclinant ses chansons dans la forme "classique" et la seconde, s'investissant dans un style tantôt "Folk" religieux, tantôt "Sharanga" religieux, les deux ont arraché des applaudissements à l'auditoire et mis du baume dans les coeurs qui en avaient bien besoin.
En effet, l'annonce de la disparition au Cameroun, de l'épouse du Pasteur NGWEM Isaï, Caissier de l'Amicale, décédée le vendredi 4 juin 2010, aura déteint sur la dernière main de l'organisation du culte, semant le dégoût et des incertitudes sur la tenue du culte, démoralisant et décourageant plus d'un à venir participer.
Toutefois, tirant du texte des Actes 2: 25 - 40, le thème: " Que devons - nous faire", le Pasteur BAPILE Jean Richard, Président de l'Amicale, a subtilement et spirituellement requinqué l'assistance, et suscité en chacun, les questions nécessaires à se poser dans cette grande rencontre que tout chrétien fait avec le Saint Esprit.
L'autre nouvelle du jour, bonne celle là, a été la parution et la présentation du premier journal d'informations de l'EPC en France, "FOE/NGAN EPC", déjà dans les circuits de distribution.
L'Eglise Presbytérienne Camerounaise fait son bonhomme de chemin sur les nouvelles routes de l'information et de la communication. Elle vient en effet de s'offrir, et ce pour la première fois, un site portail sur la toile. Celui -ci a pour vocation de distiller sur le Web, l'information juste sur l'identité et les activités de l'EPC à travers le globe.
On le sait, jusqu'à présent, la réalité de cette Eglise se déclinait au gré des humeurs des propriétaires de sites. Cette fois, il semble que le lieu de référence pour être édifié en ce qui concerne l'EPC soit soit son portail: LE SITE PORTAIL DE L'EGLISE PRESBYTERIENNE CAMEROUNAISE! Ouf, il était temps!
Lecture: Luc 2: 41 - 52
Thème: CHERCHONS JESUS
Le millénaire dans lequel nous vivons, le 3ème, est placé sous le signe de la recherche. Alors que les scientifiques sont à la quête d'une technologie de pointe et d'une réponse à échelle mondiale contre le VIH/SIDA, les politiques à la quête d'une formule adéquate de mondialisation et de régulation du capitalisme, les chrétiens et l'Eglise sont interpellés de manière décisive à chercher Jésus. Car le dénominateur commun de ces recherches en acte et en puissance, c'est le désir prononcé d'une amélioration des conditions de vie, bref, le désir de vivre provisoirement et/ou définitivement, coûte que coûte.
Mais comment vivre si le chemin que nous suivons n'est pas éclairé par la Vérité, si nous n'avons pas la Vérité avec nous? Comment vivre alors que nous avons perdu la Vérité?
Comme Marie et Joseph, englués dans nos habitudes et préoccupations quotidiennes, nous avons perdu de vue Jésus la Vie, sans nous en rendre compte, mais toujours avec la conviction qu'il marche avec nous. Et à la découverte de son absence, nous avons axé nos recherches dans nos familles et nos connaissances, croyant l'y retrouver. Sans succès.
Alors, sans Vérité, nous avons développé une culture de l'obtention de la Vie par le Mensonge qui est ainsi devenu notre leitmotiv social. Ancrés dans la promotion et la quête de la Vie par les relations familiales et amicales, nous avons inauguré pour nous même et pour notre prochain, le règne de l'angoisse et de la peur. Un règne qui ne peut être effacé que si nous cherchons la Vérité auprès de Dieu le Père dans sa maison, au-delà même de notre incompréhension.
Allons chercher la Vérité là où nous l'avons perdue, auprès de Dieu. Elle n'est pas loin car, Emmanuel est là! Notre Vie dépend de sa présence permanente auprès de nous et avec nous!
L'Amicale des Pasteurs de l'Eglise Presbytérienne Camerounaise a fait salle comble dimancher 11 avril 2010 dernier dans le Temple de l'Eglise Réformée de Sarcelles sise, 13 rue Paul Herbé, 95200 Sarcelles.
La naissance de l'Amicale est le fruit de la lecture critique que plusieurs Pasteurs de l'EPC, résidents en France, ont fait, analysant sans concessions, la spirale descendante dans laquelle s'inscrivait de plus en plus, le témoignage de leur Eglise en France; c'est au terme d'un profond diagnostic que l'évidence d'une relance a vu le jour. Parmi les stratégies proposées, la première a été de revenir aux fondamentaux parmi lesquels, la proclamation de la Parole de Dieu.
C'est ainsi que pour ce premier culte, près de 300 personnes se sont mobilisées pour se lancer à la quête de l'identité de leur Eglise, l'EPC. La joie de revivre ensemble, ces articulations du rituel observé dans tous les Temples de l'EPC les dimanches, "comme au pays", aura profondément remué les participants. La prédication du Pasteur NKOLO FANGA Jean Patrick, tirée de Luc 24: 13 - 35, avec pour thème "Sur le chemin d'Emmaüs", a constitué le Nec plus Ultra de ce "Grand retour aux sources" de l'EPC.
Plus de 150 personnes ont ensuite partagé le pain et le vin avec les 6 Pasteurs qui présidaient la cérémonie. Un moment très fort pour l'EPC en France.
(Toutes les vidéôs du culte de l'Amicale sont à consulter ci-contre)
LE CULTE EN IMAGES
L’Amicale des Pasteurs de l’EPC en France à la joie de faire part d’un Culte Spécial qu’elle organise le 11 avril 2010 à l’Eglise Réformée de Sarcelles sise 13 rue Paul Herbé 95 200 Sarcelles, dès 14h 30.
Cela s'est réalisé!
Le septicisme qui a traversé les esprits à l'annonce d'une convention de vie commune entre les paroisses Sangla Lyon et Gwéha Lyon, s'est simplement transformé en une admiration sans retenue. Les deux paroisses ont finalement honoré leur promesse.
C'est devant une assemblée de fidèles, heureux d'être associés à cet événement que les Pasteurs MEDJO NDEMBA Philipp, LISSUK II André Joseph, NLEME NLEME Johnny Alain et TJOMP Jacques René ont déclamé le message de réconciliation et de rassemblement des fils et filles de l'EPC de Lyon et ses environs, chacun étant invité à vivre ce témoignage nouveau de l'EPC, en s'inscrivant dans l'un des grands ensembles de l'EPC Bulu ou Bassa à Lyon.
Ce sont des petits pas. Qui l'eut cru? Leur grandeur réside dans cette humilité qui peut réunir des contraires, des opposés, ....
Le Pasteur MEDJO NDEMBA Philippe administrant la Sainte Cène à Bancel
LA BONNE NOUVELLE DU JUMELAGE DE DEUX PAROISSES ISSUES
DE DEUX CONSISTOIRES DU SYNODE BASSA :
LES PAROISSES SANGLA (CONSISTOIRE ESEKA) ET GWEHA (CONSISTOIRE SANAGA) A LYON
Dans le cadre du rassemblement et de la réconciliation des fils et filles de l’EPC en France en général et à Lyon en particulier, les Conseils Paroissiaux des Paroisses Sangla Lyon et Gwéha Lyon ont d’un commun accord, pris l’importante décision, de jumeler les deux paroisses pour rendre le témoignage évangélique plus digne et plus consistant dans les seuls locaux de l’Eglise Réformée de la Guillotière sis 50 rue Bancel.
Les Pasteurs Jacques René TJOMP (Consistoire Eséka) et LISSUK II André Joseph (Consistoire Sanaga), ont décidé de franchir la barrière des délimitations juridiques qui laissent aux seuls Consistoires de l'EPC, un pouvoir de gestion sans partage de leurs pasteurs et de leurs paroisses.
Le Pasteur LISSUK II André Joseph
Durant des mois (7 au total), j'ai été soutenu, conseillé, encadré par plusieurs personnes dans le cadre de ma campagne pour l'élection au poste de Modérateur de la 53 Assemblée Générale de l'EPC. Voici les résultats de cette consultation:
Inscrits: 658
Votants: 652
Suffrages valablement exprimés par candidat:
Le Pasteur LIBOM Li LIKENG, conformément à nos usages, a été proclamé vainqueur .
A tous ceux qui m'ont soutenu, qui ont cru en mon rêve, je dis qu'une page s'est ouverte. Presque 1/3 de l'Eglise a approuvé mon projet et a décidé me suivre, en dépit des "facteurs d'un autre ordre" qui ont entouré ladite consultation.
Merci.
A tous mes soutiens dont je suis le débiteur perpétuel, je dis: Ce n'est que partie remise.
A bientôt!
Eséka : préparatifs de la 53e assemblée générale de l’EPC |
Eséka (Nyong et Kellé) Plus que quelques jours et les projecteurs seront braqués sur la ville historique d’Eséka qui accueillera alors du 13 au 17 janvier 2010 les assises de la 53e assemblée générale de l’Eglise presbytérienne camerounaise (EPC), la deuxième du genre dans cette localité. |
(Lire la suite dans Cameroun Tribune)
JE SUIS CANDIDAT POUR APPORTER UN CHANGEMENT CREDIBLE A L'EPC
L’Eglise Presbytérienne Camerounaise, notre Eglise est une grande Eglise. Elle n'est pas seulement grande par son histoire, elle est aussi grande par les capacités de ses enfants. Les fils et filles de l'EPC ont montré hier, qu'ils savaient réussir dans ce qu’ils veulent faire. Malgré leurs différences culturelles et des appétits malsains qui s’affirment, les enfants de l’EPC ont toujours eu l’intelligence de se souder autour d’une culture presbytérienne qui a construit et forgé leur repère de vie.
Je veux que l’EPC change sa façon de lire et d’exploiter sa Constitution. Nous devons cesser de lire et d’exploiter notre Constitution en fonction de nos besoins privés et de demander sa révision lorsque nous sommes insatisfaits! Moi, je suis pour le maintien de la Constitution actuelle, car, j’ai la conviction que si un Pasteur, ou un ancien d’Eglise ne se sent pas en harmonie avec cette règle de droit de l’EPC, rien ne l’oblige de demeurer membre de notre Eglise. Si l’on a choisit l’EPC comme Eglise pour accomplir sa vocation, on doit l’accepter avec sa Constitution et respecter cette dernière. On ne peut se limiter à exiger de la Constitution de notre Eglise qu’elle nous donne chaque jour, de nouveaux droits, quand nous sommes incapables d’y discerner nos devoirs qui y sont consignés, et encore moins lorsque nous sommes incapables de les accomplir !
Or ce n’est qu’en respectant notre Constitution que nous pouvons y apporter les amendements qui rendront notre Eglise crédible ! Car, le Pouvoir Constituant Dérivé de notre Constitution, notamment l’article relatif à « l’Ouverture » ne doit pas seulement être perçu comme un obstacle au changement. Mais il doit aussi et avant tout être perçu comme un garant de la stabilité et de la protection de la démocratie presbytérienne dans notre Eglise, une sauvegarde contre toute dérive du pouvoir représentatif...
Je veux que l’EPC change dans le domaine de la confiance et celui du respect des compétences. Notre Eglise regorge de tant de personnes compétentes qui n'ont jamais pu apporter leur pierre à la construction de notre édifice missionnaire parce qu'on ne leur fait pas confiance, parce qu'on ne veut même pas savoir qu'elles existent. Si vous me faîtes confiance, nous rechercherons ces compétences pour qu'elles puissent enfin profiter à notre Eglise.
Je veux que l’EPC change pour être une Eglise plus juste. Dans une Eglise juste, les distinctions entre les pasteurs, anciens de l’Eglise, diacres, etc, ne doivent pas tenir sur des critères sociologiques ou géographiques, des critères de naissance ou d'études : c'est le travail fourni qui doit être le critère de la réussite. « Récolter où l’on n’a pas semé » parce qu’on sait jouer avec l’appareil institutionnel doit cesser d’être la règle dans notre Eglise !
Je veux que l’EPC change et redevienne une Eglise solidaire de ceux qui souffrent. Il peut arriver à chacun d'entre nous d'être, à un moment ou un autre, dans une situation difficile. La solidarité chrétienne doit continuer à jouer pour que la mauvaise passe que l’un de nous traverse ne devienne pour lui, la cause d’un rejet qui l’isolera de l’ensemble et pendant longtemps. Ceux qui ont commis des erreurs par le passé, et ceux qui connaissent des difficultés, et veulent sortir de ses situations, doivent pouvoir compter sur l'entier soutien de l’Eglise. Ceux qui ont travaillé et servi notre Eglise doivent pouvoir compter sur elle lorsque les forces et les moyens viennent à leur manquer !
Je veux que l’EPC change et vive son époque. Dans un monde qui change sans cesse, où la science et la technologie évoluent d’heures en heures, l’EPC ne peut et ne doit pas vouloir rester immobile. Nous devons :
· adapter notre Eglise à l’évolution de la société et rendre plus crédible notre démocratie, en renforçant les contre-pouvoirs et en définissant clairement, les règles d’organisation des suffrages dans nos juridictions;
· moderniser et assainir la gestion de nos œuvres de témoignages, et poser de nouvelles bases de leur gestion commune pour renforcer l’unité de l’Eglise,
· redéfinir nos fondamentaux de la mission et de l’évangélisation. L’Evangélisation fait figure de parente pauvre de notre Eglise. La pertinence de ce constat ne saurait être mise en doute parce que confortée par les rapports successifs du DEA lors de cette décennie (2000) de nos Assemblées Générales, et des suites réservées à ses multiples doléances.
L’évanescence que connaît le texte de Romains 10 : 15, 17 dans son application par notre Eglise, semble n’avoir d’égal que l’orgueil qui habite différents acteurs de l’EPC qui se félicitent d’une « croissance » de notre Eglise, en s’appuyant sur la multiplication des juridictions par voie d’éclatements conflictuels.
C’est ainsi que du triangle national à l’extérieur (au Gabon, en France, en Suisse…), l’Evangélisation est devenue pour certains acteurs dans notre Eglise, synonyme de « Balkanisation » et de « Business ». A telle enseigne que chaque action visant un résultat pour le bien de l’ensemble de l’Eglise, est combattue victorieusement par une minorité.
Personnellement, je ne pense pas que le conflit entre « frères dans la foi » soit un catalyseur pour l’Evangélisation. Je ne pense pas non plus qu’en matière missionnaire, l’immigration du personnel culte d’une Eglise comme la nôtre, devrait être abandonnée à l’extérieur, au bon vouloir de laïcs qui parfois et de plus en plus, révèlent des centres d’intérêts divergents de ceux de l’EPC.
Une véritable innovation qui rendrait notre Eglise crédible, ce que je propose, serait que l’Assemblée Générale reconsidère favorablement et considérablement, le budget du DEA. Que ledit département organise au mois de Mai 2010, 3 méga concerts d’évangélisation minutieusement préparé. Enfin, que l’EPC tienne au mois d’avril 2010 à Paris, un Conseil Général Missionnaire.
· promouvoir une nouvelle approche sociale de notre Eglise, par exemple, la création d’un orphelinat ou d’un centre d’accueil pour l’enfance
· adapter notre fonctionnement au droit du travail local,
· Rendre plus crédible, la formation théologique dispensée dans nos Instituts théologiques; rendre par exemple un module NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) obligatoire avec des Sessions de formation organisées en relation avec des professionnels de la place...et ouvrir la responsabilité des chaires dans nos Instituts de Théologie à des compétences théologiques venues d’ailleurs (hors d’Afrique), bref s’ouvrir au monde, si nous voulons être reconnu parmi les meilleurs..
· garantir l’avenir de la retraite du Pasteur; pour cela, étudier avec courage, la possibilité de taxer professionnellement les Pasteurs pour renforcer la préparation de leur retraite indépendamment de la CNPS,
· rapprocher nos décisions des préoccupations et des réalités du peuple que Dieu nous donne. Il n'y a pas d'avenir à répéter les vieilles recettes qui ont toujours échoué, de faire par exemple la « Pastorale des décisions » après qu’elles aient été prises et déjà provoqué des dégâts dans l’Eglise...
· Protéger la documentation de l’Eglise en nous investissant littéralement dans sa numérisation!
Je veux que l’EPC change pour être respectée partout. A l’heure où j’exprime ce ressenti, notre Eglise est déjà confrontée à des choix majeurs dans sa stratégie missionnaire internationale. Nous devrons rapidement, et dans le respect des fils et filles qui la composent, reprendre le dossier de l’évangélisation en France. Nous devrons prendre en compte tout de suite, l'émergence de l’Eglise Presbytérienne Réformée du Cameroun (EPRC) en France et en Suisse. Nous devons agir maintenant ou alors, nous préparer à moyen terme à un isolement sur le plan du partenariat ecclésiastique international. L’EPC doit défendre ses intérêts avec fermeté partout. Maintenant !